Neufbourg (50)

Pour cette 2^e épreuve de la saison, je retrouve la Normandie et la piste de karting de Mortain. 53 pilotes ont choisi de faire le déplacement sur cette épreuve très technique et assez éprouvante pour les pneumatiques.

Vu le peu d’engagés inscrits, cela nous permets de réaliser plusieurs essais libres, afin de s’adapter et de régler au mieux nos montures. Les sensations sont bonnes malgré un train arrière très vif. Au fur et à mesure des essais, nous essais de modifier quelques réglages de la voitures pour essayer de redonner du grip sur le train arrière.

Pour la manche d’essai chronométré, la température est très agréable. La voiture se comporte de mieux en mieux mais je reste malgré tout en délicatesse avec le train arrière de la voiture. L’usure très avancée des pneumatiques y est pour une grande partie. Malgré tout j’arrive à me placer en 4^e place à moins d’une seconde du leader.

En première manche, je choisis de m’appliquer pour assurer un temps avant que la chaleur fasse son apparition. Pas de soucis sur cette manche, un peu de glisse en sortie de virage, mais  pas de grosse attaque afin d’éviter de grosses erreurs. Je pointe à la 3^e place, à 2 secondes du leader.

Sachant que je suis talonné au classement par 3 autres pilotes, à moins d’une seconde, il va falloir attaquer pour conserver cette place. Lors de cette 2^e manche, je pars et des la 2^e chicane, je commets une erreur : je descends un rapport de trop. Cette erreur se ressent directement sur le chrono, mon temps est de 8/10 moins bien. Mes concurrents directs améliorent. Je me retrouve à la 5^e  place du classement général.

Sur la 3^e manche, il faut s’appliquer, ne pas faire d’erreur. J’attaque des les premiers mètres pour essayer de reprendre ces quelques dixièmes qui me séparent du podium. Mes sensations sont bonnes, mais encore de grosses glissent qui me font perdre trop de temps. Ce sera le moins bon chrono de la journée.

Pour la dernière manche, nous décidons de modifier les réglages du train arrière pour essayer de trouver de l’adhérence. Dès le 1^er virage, je ressens les modifications. Le train avant commence à glisser, mais l’arrière glisse moins. Ca va plus vite, jusqu’au dernier freinage, où la voiture m’échappe et je part en tête à queue. Du coup plus aucun espoir d’amelioration.

Je termine donc cette épreuve Normande à la 6^e place du classement générale, à 2,7 secondes du leader., malgré l’usure des pneumatiques.